Gwenola Hatet, vitrailliste en formation « concepteur créateur » – promotion 31

Le Cerfav accueille des artisan·es d’art tous domaines confondus pour la formation « concepteur créateur » pendant un an. Évaluation de projets art et design, business plan, etc : l’objectif est d’accompagner les stagiaires à la création de leur activité. En ce début d’année 2023, ils nous exposent leurs envies de développement artistiques. Rencontre avec des créatif·ves entreprenant·es !

Gwenola Hatet en atelier vitrail au Cerfav | © Julia Schaff / Cerfav

Peux-tu te présenter et nous dire pourquoi tu as voulu suivre la formation concepteur créateur au Cerfav ?

Je m’appelle Gwenola Hatet, j’ai 25 ans et je viens de Paris. J’ai commencé mes études de vitrail après le bac, je suis allée à l’école Olivier de Serre faire un DMA (Diplôme Métiers d’Art) vitrail. J’ai complété par une spécialisation peinture sur verre pendant deux ans.
J’ai travaillé dans différents ateliers. L’année dernière je suis entrée en « créateur verrier » au Cerfav, en deuxième année, option vitrail. Je poursuis la formation « concepteur créateur » pour ouvrir mon atelier avec Charles Forzinetti. Donc on serait tous les deux dans le même atelier puis chacun créerait et développerait ses projets artistiques à côté.

Ce que tu es venue chercher avec cette formation, c’est donc plutôt l’accompagnement à la création d’entreprise ?

Tout à fait !

Après la première évaluation qui a eu lieu en septembre, est-ce qu’il y a des pistes et des thèmes qui se sont développés pour tes projets ?

Le vitrail, c’est compliqué au niveau du design, parce que ça n’a pas vraiment d’utilité à proprement dit. Donc je suis sur une proposition entre art et design.
On a des parties intimes, personnelles de soi qu’on n’a pas forcément envie de révéler à tout le monde … Je suis sur deux axes en ce moment : un axe plus psychologique, en lien avec le mal-être, l’automutilation … ; et un autre axe plus sexuel, lié au fantasme et au fétichisme.


Le but serait de cacher ou montrer des choses ?

Ça serait comme un recto/verso avec une partie publique et une partie cachée, un peu comme pour les anciens tableaux érotiques qu’on cachait par une autre peinture. Ça reste un objet de décoration, mais avec une révélation sur la personne qui le détient.

Pour l’autre projet, artistique, je suis partie sur le féminisme, sur lequel j’avais déjà travaillé, et sur une question générationnelle et personnelle : avoir des enfants ou non dans un monde en destruction. Je ne sais pas encore quelle forme cela prendrait, de la peinture sur verre, des sculptures, du sablage … j’utiliserai une autre technique que le vitrail.


Vous pourrez suivre les prochaines étapes des projets de Gwenola Hatet sur notre site. La formation concepteur créateur  vous intéresse ? Renseignez-vous en cliquant ici.

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