Les projets finaux des créateurs verriers première année : Élisa Confais, option décoration

La promotion 33 des créateurs verriers a terminé sa première année de formation. Avec un programme exigeant, et le passage d’un des quatre CAP verriers, les élèves ont également développé chacune et chacun un projet art et un projet design qu’iels nous ont présentés en juin 2025. Nous vous proposons un retour en images pour admirer des premiers résultats aboutis.

Élisa Confais, option décoration

Après 3 ans d’études aux Beaux-Arts de Rouen et un apprentissage en soufflage à la canne, Élisa Confais a voulu poursuivre sa formation en « créateur verrier » au Cerfav pour développer ses capacités à travailler le verre qui offre des possibilités infinies.

Son projet design : veilleuse portative

Élisa Confais aborde la thématique de l’Heimat – se sentir heureux, chez soi – et la recherche d’un point d’ancrage. Elle puise dans son histoire familiale, et la mobilité constante impliquée par son parcours fait de nombreux déplacements. Mûrie d’une réflexion autour de la définition du « chez soi », elle a conçu un objet qui permet « de ramener son chez soi n’importe où » : un luminaire dont les décors sont inspirés du porche de sa maison d’enfance. La veilleuse, sur un support bois avec une anse, devient portative.

Son projet art : Elend

Élisa Confais a réalisé une sculpture autour du fil rouge – vecteur de liens et symbole des traces d’un parcours, d’un récit – en lien avec la notion d’« Elend ». Elle donne sa propre définition de cette dernière : elle l’oppose à l’Heimat. Ici, l’« Elend » catalyse les sentiments d’isolement et de décalage. Elisa matérialise une tension qui se produit par la création puis la rupture de liens, la nostalgie et les souvenirs qui l’envahissent. En suivant le fil de son parcours, « rien n’est plus jamais comme avant ».

« Elend », la misère, vient de l’ancien allemand « ali-lenti » qui signifie littéralement « l’autre pays » ou l’étranger. Vivre « à l’étranger » était donc synonyme de vivre « dans la misère », en opposition à l’Heimat.

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