La promotion 33 des créateurs verriers a terminé sa première année de formation. Avec un programme exigeant, et le passage d’un des quatre CAP verriers, les élèves ont également développé chacune et chacun un projet art et un projet design qu’iels nous ont présentés en juin 2025. Nous vous proposons un retour en images pour admirer des premiers résultats aboutis.
Clara Verrier, option vitrail
Clara Verrier s’est d’abord formée au design d’espace à Nancy. Elle a ensuite exploré le champ du design graphique durant 2 ans à Paris. Elle y a développé son travail de création, notamment numérique, mais aussi un goût pour la texture, le collage, la superposition et le mélange des techniques. Elle enrichi aujourd’hui ses compétences dans le travail du verre, en suivant la formation « Créateur verrier ». Elle souhaite « révéler le sensible de l’individu et le mouvement à travers la matière ».
Son projet design : Frondaison
Dans son projet design, Clara Verrier aborde les thématiques du mouvement, du vivant, récurrentes dans son travail. Elle a effectué des recherches pour mettre ses thématiques en lien avec la subtilité lumineuse que le verre apporte. Sa parure de verre est destinée à s’intégrer dans un intérieur pour décorer, organiser, et même construire l’espace. Elle reprend ainsi les fondamentaux du vitrail comme paroi lumineuse pour former une décoration.
Clara accorde une grande importance au mouvement, et a réalisé une structure mouvante qui réagit à son environnement. Par des jeux d’ombre, de lumière et de reflets, la parure s’anime et projette des motifs géométriques sur les murs et le sol.
Pour obtenir ce résultat, Clara a imaginé un système de fixation qui permet de lier les losanges entre eux à l’aide de l’impression 3D.
Son projet art : Bifurcations
Pour son projet art, Clara a travaillé sur les différentes facettes de la vie qui nous construisent en tant qu’êtres humains. Notre parcours est fait de bifurcations et de rencontres. Le verre présente ces moments, ces expériences, comme des fragments de notre existence, et le plomb vient les relier en des chemins multiples – qu’ils soient sinueux ou rectilignes.
Son projet fait écho aux liens familiaux et à la gémellité, à « la tension entre ce qui nous unit et ce qui nous sépare ». Elle interroge l’influence de notre héritage générationnel, le rôle du hasard, et ce qui advient.
Elle a donc laissé faire le hasard en employant une structure comportant des pointes – c’est le cadre qui conditionne – puis en frappant les plaques de verre sur cette dernière. Les casses et fissures créent des formes uniques mais révèlent pourtant des lignes proches, voire identiques, comme une mémoire partagée.
