Compagnons Verriers Européens promotion 2015

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CATALOGUES
Pour acheter les deux catalogues version papier,
lot : 22 euros,
contact juliecharlottegilbert@gmail.com
DALLES DE FAUX PLAFOND
photo : François Golfier, 2015
ILES
photo : François Golfier, 2015
CONTACT
PILOTI
verre soufflé, structure en bois, 2015
photo François Golfier
Un objet domestique, que l’on peut apprivoiser. Au départ Piloti est une lampe de bureau. Peu à peu ce luminaire s’est décliné en différentes typologies d’objet. La structure en bois varie selon la fonction voulue. Lampe de bureau, table basse, table de chevet, lampadaire, meuble de rangement. La forme de la pièce en verre reste inchangée. Une famille d’objets naît d’un système combinatoire entre structure et volume.
ISULA
moule en bois, 2015
photo François Golfier
"De manière générale, un moule est utilisé pour produire une forme identique en série. Dans ce projet, comme dans LIGNUM VITRUM, je joue avec la déformation du moule, la dégradation naturelle du bois occasionnée par la haute température du verre en fusion. Chaque forme découle du moulage de la forme précédente. Il y a une évolution et un lien de parenté entre chaque pièce. Je rapproche ce processus de dégradation à celui de l’érosion et au changement des reliefs de manière cyclique, et, de manière plus générale, aux cycles et à l’évolution des espèces."
LE GOBELET DU VERRIER
photo François Golfier, 2015
photos François Golfier, 2015
avec Nicolas Hautbois, Compagnie des Verriers de Vannes le Chatel
"Il me semble important de concevoir des objets accessibles et compréhensibles afin de pouvoir se les approprier."
Le gobelet du verrier révèle la relation entre le bois et le verre. Une partie du moule permettant de générer la forme du gobelet est utilisée comme sous-bock une fois l’objet moulé. À chaque verre correspond une rondelle de bois. Le moule, objet technique, devient fonctionnel. Le sous-bock est partiellement brûlé par le verre. La rencontre des deux matériaux est matérialisée par cette zone noircie. Le processus de fabrication est lisible lorsque l’on observe le produit, contrairement à un objet industriel, dénué de sens et déshumanisé.
LIGNUM VITRUM
verre soufflé, 2014 - photo : François Golfier
Le bois forme le verre, le verre déforme le bois.
Un lien fort unit le bois et le verre. Nombre d’outils permettant de façonner le verre à chaud sont en bois. Les caractéristiques physiques de ce matériau le rendent naturellement compatible avec le travail du verre chaud. Le bois contraint le verre, lui donne une forme. La dureté l’emporte sur la viscosité. Cependant, le verre, à plus de 1000°C, marque l’outil en bois, le déforme, l’use jusqu’à rupture. C’est à la fois une histoire d’amour et une véritable bataille que se livrent ces deux entités
CONTACT
ADENDA
verre, cristal, béton.
photos : François Golfier, 2015
La ruine est un motif dynamique, liée à l'éphémère, au souvenir et au mouvement vers la dégradation. Les murs, les corps, tout se dégrade.
Avec la ruine, il s'agit moins de traiter d'un thème que de rendre compte d'une expérience. L'art s'affiche comme le lieu privilégié de cette épreuve.
À voir ces ruines installées dans leur éternité sans humain, on se demande quelle place elles nous proposent — que faire de nos ruines ? — or de fait elles semblent d’ores et déjà toutes requalifiées en sites touristiques.
Il y a ainsi un spectateur des ruines, explorateur urbain, adorateur de ruines qui vient prendre, en photo ou réellement, des objets abandonnés.
L’urbex ou urban exploration en a d’ailleurs fait son monde de prédilection.
"Ces magnifiques monuments en décomposition sont, tout autant que les pyramides d’Égypte, le Colisée de Rome, ou l’Acropolis d’Athènes, les vestiges d’un empire disparu."
PILOTI
photos : François Golfier, 2015
PILOTI est une projection intime s'inscrivant dans la mouvance d'exploration urbaine.
C'est une expérience intérieure résultant de l'attraction de la ruine comme reste d'architecture, de civilisation.
En reprenant l'idée du cadre, j'utilise le piloti pour amener le regard aux vestiges collectées.
Il me permet de soustraire les pierres de leur inertie.
PILOTI est un "entre deux" entre une réalité figée et la vision d'une architecture fantasmée.
Inertie, n.f : Propriété de la matière qui fait que les corps ne peuvent d'eux même modifier leur état de mouvement.
PILOTI est un ensemble de 8 pierres collectées dans l'ancien fort militaire de Pagny-la-Blanche-Côte mises sur des pilotis de verre.
CABANE
baguettes de verre, 2015
Photo François Golfier
CABANE est une construction étroite, provisoire, et relativement fragile qui induit nécessairement une relation spécifique au territoire dans lequel elle s’inscrit, à l’espace du dehors. Conçue sans plan, aux marges des villes et des sociétés, CABANE recompose une certaine idée de la nature à laquelle nous désirons nous confronter tout en la craignant. Cette ambivalence fondamentale fait de CABANE un lieu de contradictions où coexistent le haut et le bas, l'ouvert et le fermé, le mobile et l'immobile, le jeu et le sérieux, la vie et la mort.
Cabane, n.f : Espace fragile et sensible d’une constante exposition de soi, aux autres et au dehors.
CABANE est une projection en volume de dessin sur une architecture ouverte et en mouvement réalisée à partir de baguettes de verre soudées au chalumeau.
BRIQUE
brique, pâte de verre, 2015
Photo François Golfier
BRIQUE est un objet qui se construit par destruction et reconstruction successive, tout en gardant l'historique des traces anciennes. Il est l'affirmation simultanée de plusieurs temps, en débordant les limites de sa présence actuelle. BRIQUE atteste d'un temps intermédiaire entre mémoire et promesse.
BRIQUE est un bi-composant, à savoir une brique cassée extraite d'un four de raffinerie abandonnée au centre de Rennes récupérée lors d'une excursion Urbex, et ses compléments en verre afin de redonner la lecture de la brique initiale.
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MANGEOIRE A OISEAU
verre soufflé, rotin, 2015
photos : François Golfier
croquis de recherche, 2015
J'aime l'idée de penser un objet qui permettrait de perdre son temps. Une mangeoire n'apporte rien matériellement. Ce n'est pas un ustensile qui répare les chaussettes trouées ou diminue la toxicité de la cigarette ; c'est juste profitable à d'autres êtres vivants. Si on veut arrêter de courir entre une réunion, un rendu de dossier (qui était à envoyer pour la semaine dernière) et le cours de solfège des enfants, on peut s'asseoir devant la fenêtre. Muni d'une bonne tisane et d'un livre d’ornithologie, on cherche alors à reconnaître qui sont ces oiseaux qui partagent notre jardin. Cette mangeoire peut rester en place tout au long de l'année. Elle garde son sens été comme hiver. Au gré des saisons, son utilisation varie grâce à l'interaction entre le monde animal et végétal.
NON LIEU
dessin au feutre, 2014
journal, verre, métal, fil de nilon, 2015
photos François Golfier
Ce travail introduit la dimension du rêve et de l’utopie. Le non lieu contient un univers fantasmé. Le mot utopia issu du grec est conçu par Thomas Moore à partir du préfixe privatif " u ", et " topos " qui signifie " lieu ". C'est cette petite évasion mentale que je cherche, une balade cérébrale. Le verre plein joue avec la réalité environnante, il la déforme, la renvoie transformée.
POIGNEES DE PORTE
poignées de porte, verre, métal, 2014
Photos François Golfier
Le bonheur se trouve dans les petites choses simples de la vie quotidienne. Mais ce bonheur est fragile! Il peut être très facilement gâché par une chaussette sans élastique s'en allant tirebouchonner au fin fond de la chaussure ou une araignée en planque dans la douche. J'aime bien l'idée d'avoir une aide pour tous ces petits tracas du quotidien. Pour cette raison, j'ai choisi de fabriquer des poignées porte-bonheur.
À l’intérieur de chaque poignée est cachée une petite poupée qui a un pouvoir protecteur ciblé. Ce pouvoir n'est pas énorme. Avis aux personnes curieuses ou sceptiques : ces poupées sont extrêmement susceptibles, elles aiment être flattées. En cas de doute, elles risquent de se vexer et peuvent refuser de se mettre au travail.
De plus, afin de ne pas épuiser leur bienveillance, il est recommandé aux utilisateurs de ne pas pousser ces poupées à l'exaspération (en cas d'abus de caféine, la poupée protectrice des insomnies n'y pourra pas grand chose).
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COMPLÉMENT D’OBJET DIRECT
pâte de verre, verre soufflé
photos François Golfier, 2015
À partir de moulages de différents fragments de corps humain, des objets d’art de la table ont pris forme, avec pour chaque partie de corps utilisée une fonction propre. ‘‘COD’’ part d’une certaine idée du clônage, de la démultiplication, du démantèlement, de l’offrande et du détournement.
LORICA
verre bombé, argenture, pâte de verre, 2015
Photos François Golfier
Projet issu d’une volonté de travailler la notion de prolongation du corps, de son extension, ‘‘Lorica*’’ s’inscrit dans la lignée de ‘‘BaVoir’’. Ce dernier questionne une mise en exergue du corps et de l’individualité face à la société de masse. ‘‘Lorica’’ tend à s’articuler autour du corps, à affirmer son individualité, en questionnant le positionnement personnel par rapport à soimême et à l’autre, à la cité et au monde.
Présenté suspendu, le bouclier est à hauteur de buste. Deux feuilles de verre enrobent une fine couche d’argenture. Le miroir face concave fait place à un étrange relevé topographique face convexe : des pâtes de verre, moulages de fragments de corps tels que des détails de peau, des empreintes digitales, des rides, ou encore des cicatrices... Des formes qui renvoient à l’humain et à l’individu en particulier.
Une cartographie sensible du corps et de l’individu, du corps et de son environnement, aussi bien immense que minuscule.
*La Lorica est l’exosquelette LORICA composé de plaques dures (de silice) qui est biosynthétisé par certains micro organismes (ex : Loricifera). Cet exosquelette protecteur recouvre souvent une grande partie de l’organisme. Ce nom vient du latin loricus ( = corset). Lorica est le nom des défenses corporelles (souvent nommées en Français ‘‘armures’’) dans la Rome Antique.
HUMANUM ENIM FACILIS
installation lumineuse, 2014
‘‘Humanum enim facilis’’ est une installation lumineuse, une caisse de résonance qui s’inspire d’un type d’architecture carcérale, le panoptique, aménagé de telle sorte que d’un point de l’édifice on puisse en voir tout l’intérieur.
Ce dispositif devait ainsi créer un ‘‘sentiment d’omniscience invisible’’ chez les détenus, tout comme une mise en abîme de la surveillance, les surveillants eux-mêmes devant être surveillés par des surveillants venus de l’extérieur. La formule abstraite du panoptisme définie par Foucault n’est plus ‘‘voir sans être vu’’, mais ‘‘imposer une conduite quelconque à une multiplicité quelconque’’.
À partir de ce constat, et de schémas scientifiques du système digestif humain, est construite une carte subjective de l’intérieur du corps. Cette cartographie se retrouve sablée sur les faces d’un prisme à base hexagonale en float. Elle met en évidence les relations entre les différents organes qui participent au système digestif, cheminement schématique ‘‘de la bouche à l’anus’’. L’objet est ensuite installé sur un socle dans une ‘‘chambre noire’’. Un gyrophare vient éclairer le volume de l’intérieur, projetant ainsi les schémas de l’intérieur du corps sur les murs de la pièce ainsi que sur les corps des spectateurs.
BAVOIR
verre float, inclusion de fils de cuivre,
thermoformage et argenture, 2014
Photos François Golfier
Une notion de Gavage. Partant du constat d’une société de surconsommation de l’objet, de la mode, de l’image, mais aussi de l’individu et de l’instant - un grand nombre se trouvant à poster sur internet le moindre de ses faits et gestes, twittant, likant, bloggant... (etc) - j’ai imaginé un bavoir pour adultes.
En effet, qu’en est-il de toutes les informations ingérées ? Qu’en est-il de l’investissement personnel de l’individu dans notre société ? ‘‘BaVoir’’ arbore un dessin schématique de cage thoracique qui n’est pas sans faire penser aux armures antiques de centurions, ou à un bouclier. ‘‘BaVoir’’ est argenté afin de renvoyer l’image de l’autre, narcisse et voyeur.
Objet d’anticipation au débordement politique, objet d’apparat de l’homme politique avec un côté bling bling, ou bien objet d’anticorruption, d’anti(auto)destruction ? ‘‘BaVoir’’ se veut équivoque.
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VERRE L'ABSURDE
verre soufflé, 2015
photo François Golfier
dessins, techniques mixtes, 2015
Enclume, mateau, masse en verre, verre soufflé, bois, métal, 2015
Photos François Golfier
dessin, crayon, 2015
"Verre l'absurde", verre soufflé, 2015
Photos François Golfier
Peut on encore aujourd' hui cantonner l’objet à sa fonction ? Pouvons-nous désormais justifier l’oeuvre d’art par son inutilité ? Quelle est la frontière, aussi mince soit-elle, entre l’oeuvre et l’objet ?
Ces questions m’amènent à développer un langage plastique multi-forme dont l’usage est défini par l’annulation de la fonction première. L’ humour et l’absurde occupent une place de choix dans ma démarche. Détourné, chamboulé, destructuré ou même annulé, le produit de consommation pur prend une dimension toute autre qui interpelle la raison. En effet, l’absurde est pour moi l’expression même de la créativité.
AGUA
"Lampe Agua", verre soufflé, huile, 2015
photo François Golfier
dessin, techniques mixtes, 2015
Une lampe à huile nécessite peu d'éléments de fabrication : un réservoir, une mèche, un bouchon, une "cheminée" et de l'huile. C'est cette simplicité qui, dans un premier temps, m'attire dans cet objet. Dans un second temps, j'aimerais jouer sur la diffusion de la lumière et la déformation. Pour cela, j'ai pensé à utiliser de l'eau, qui joue le rôle d'intermédiaire entre la lumière et l'extérieur. L'eau joue sur la déformation et la diffusion ; elle constitue un espace vivant entre les deux parois de verre soufflé.
L'eau est changeante ; de par sa teinte (on peut imaginer la colorer) et de par son état (gazeux ou solide). La lampe est changeante suivant les humeurs de son propriétaire. L' eau, encore, tient un rôle majeur dans l'esthétique de l'objet. Elle permet de le faire vivre de l'intérieur, en jouant avec le feu qui l'anime et diffuse sa lumière.
FLUTE CONDOM
verre soufflé, 2014
Photo françois Golfier
dessins techniques, 2014
La flûte "CONDOM" fait référence à la sexualité, et non sans une certaine dose d'humour. De par sa forme, l'objet est propice à la rencontre, et plus si affinités. La flûte de champagne est ici détournée sous la forme d'un préservatif masculin. L 'aspect humoristique interpelle l'utilisateur mais rappelle certaines règles à ne pas omettre. Néanmoins, je n'ai pas conçu cet objet dans un but préventif.
VIRUS VERRUS
Verre soufflé, sapin, 2014
Photos François Golfier
dessin au feutre, 2014
verre soufflé, 2014
photos François Golfier
La période des fêtes, qui se passe en hiver, est propice aux infections virales. Les virus sont partout, omniprésents… Le virus est symbole de mort mais l'utiliser comme décoration pour sapin est une façon de dédramatiser… Utiliser la maladie comme décoration. Avec un autre regard, on peut imaginer son sapin, après l'avoir jeté froidement dans la rue, renaître, en se parant de petits virus en verre étincelants.
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CECI N'EST PAS UN VASE
verre soufflé, sablé, bouchon en liège, 2015
Photos François Golfier
Je change les codes.
"La forme suit la fonction."
Non.
"La fonction suit la forme."
Maxime en tête, je crée une forme qui esthétiquement me plaît. Une fois soufflée en série, celle-ci devient unique par ajouts d’éléments déterminant la fonction. Je ne cherche pas l’attribution d’un unique emploi à l’objet, je laisse une part d’énigme pour que l'acheteur puisse juger des possibles utilisations. Énigme subtile mais contrôlée car dans la création d’un produit, chaque choix implique des contraintes d’usage pour l’utilisateur. Ces contraintes sont mes libertés. Je choisis taille, matière et couleur. Tout un travail de mise en forme alors se crée autour du bouchon, élément que je choisis comme terrain de jeu.
À la manière d’un chapelier, j’use et j’assemble les matières, pour que " ceci ne soit pas un vase ".
"POUR QUE DURENT LES MOMENTS DOUX"
verre soufflé, fil à coudre, 2015
Photos François Golfier
dessin, 2015
La nature est pour moi une source d’inspiration inépuisable. Sans chercher à la reproduire, j’aime la contempler. Ses formes, ses couleurs, détails, courbes, textures… sont autant d’éléments que je retranscris dans un univers poétique et sensible. Le verre est l’élément clé de mes installations mais je lui trouve ses notes de noblesse lorsqu’il est associé à d’autres matières. Ici cure-dents et clous, là fil à coudre et dessins.
J’aime penser que mes installations sont un moment hors réalité. La nature n’y est pas figée et les mouvements qui lui donnent vie sont suspendus dans le temps… Pour que durent les moments doux…
SERVICE A COQUETIER
verre soufflé, taillé, packaging en bois, 2014
Photo François Golfier
En quelques temps, le verre est devenu un élément à part entière de mon quotidien. Toujours dans mes mains. Manipulé. Travaillé. Transporté.
Petit à petit, je laisse de côté mes aprioris sur cette matière que l’on perçoit bien trop souvent comme fragile et cassable. Même si cela est vrai, je mets en avant ce que l’on oublie parfois concernant le verre : sa solidité. Selon sa définition un outil se doit d’être solide et son utilisation sans crainte. Je m’amuse à trouver la limite de ces propriétés. Le verre devient alors instrument de casse. Composé d’un manche en bois tourné et d’un embout en verre taillé, mes outils casse-coquille sont travaillés de telle sorte qu’ils puissent briser la coquille de l’oeuf.
Si toutefois vous osez vous en servir…
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ET PARFOIS SANS PITIE
Ce sont des chasseurs attentionnés, amoureux, déterminés, joueurs et parfois sans pitié.
* LE CHASSEUR DE POULETTES
pâte de verre, laiton, fourrure, matériaux mixtes,
fraise : sachets de thé, tissus, 2015
photo François Golfier
dessin crayon gris, 2015
modélisation 3D, 2015
Jeune, beau et élancé. Il porte une fraise autour du cou car il est très distingué. L’animal qu’il porte autour de la taille est une bête mystérieuse. Un grigri magique que le jeune chasseur garde pour lui porter chance. Grâce à lui, il espère pouvoir encore chasser de nombreuses poulettes. Il veut les attirer près du séducteur qu’il demeure.
* LE CHASSEUR DE MINOUS
verre soufflé, poils de chat, laiton, cuir, gravure laser, 2015
photo François Golfier
dessin crayon gris, 2015
Grand, fort et charmeur. Il est dôté d’une coiffe animale qu’il a chassé autrefois. Habillé d’un manteau de cuir comme un baroudeur des forêts, il porte les poils des minous qu’il a chassés près de son coeur. Ami des bêtes, il chasse les chats, joue avec eux et les mange parfois.
* LE CHASSEUR DE GAZELLES
verre soufflé, laiton, fourrure, 2015
photo François Golfier
Bavard, malin et rapide. C’est le chasseur le plus rapide qu’on n'ait jamais connu. Il attrape les gazelles par dizaines et garde leurs cornes pour s’en faire des colliers. Il valorise sa chasse à la mode des charivaris.
LA GUERRIÈRE INTERGALACTIQUE
photographie numerique, 135 x 90 cm, Photo Dan Malureanu,
Hair & Mua Priscilla Hallier, Modèle Philippine Lagarrigue
photographie numerique, 135 x 90 cm, Photo Dan Malureanu,
Hair & Mua Priscilla Hallier, Modèle Philippine Lagarrigue
(1) photographie numerique, 135 x 90 cm, Photo Dan Malureanu,
Hair & Mua Priscilla Hallier, Modèle Philippine Lagarrigue, 2015
(2) dessin préparatoire, 2015
(1) dessin feutre, illustration Emmy Lagobe, 2015
(2) dessin, 2015
Photo Dan Malureanu
Bague : verre, paladium, métal argenté
Epaulette : verre soufflé, paladium, poils de poney, métal argenté
Coiffe tubulaire : verre soufflé, impression 3D, métal argenté
Broche : fusing, paladium, métal argenté, plume
Bracelet : verre soufflé, feuille aluminium, peau de serpent
~Nom: inconnu
~Origine : inconnue
~Langue : inconnue
~Environnement : aérien
~Age : entre 1200 et 1300 ondes utilisées (environ vingt cinq années terriennes)
~Taille : 10 672 préops (soit environ 1m82)
~Poids : 460 uvoeucoptères (soit environ 67 kg terrestre)
~Traits physiques : cheveux blancs, borgne, dépigmentation de la peau due à une substance chimique, force physique assez puissante
~Caractère : hypersensibilité à l’humain, se bat jusqu’à parvenir à ses fins, déterminée à comprendre le monde
~Capacité d’adaptation : moyenne
~Imprégnation de son environnement : très active
~Alimentation : fougères, graines, ours, buffles et lions
~Occupations : chasser, voler, observer son environnement, fabriquer ses bijoux grâce à la lave du volcan Grimus, coudre ses vêtements avec ce qu’elle trouve lors de ses voyages
CONTACT
AU FIL DE
Plomb, verre float, MNA, soufflé, vergettes en acier, étain, machine à coudre, 2015
Photo François Golfier
Photo François Golfier, 2015
Au fil de, travail sous Rhino, 2014
Découpe du fichier avec la découpe laser du Glass Fablab
Préparation et montage du vitrail
Une machine à coudre ancienne nous renvoie à un temps où l'artisanat était la règle. Cet objet devenu obsolète face aux techniques industrielles de production de masse s'est mis à tisser un vitrail pour nous rappeler la sacralité du geste de "faire".
"Au fil de" est également une réflexion sur les outils. Pour ce projet, une nouvelle méthode de travail a été mise en place, qui consiste à créer la maquette numérotée du vitrail sous un logiciel libre de dessin vectoriel, envoyée par la suite à une découpe laser qui transformera chaque tracé en découpe. Cette méthode permet ainsi de gagner considérablement en temps et en qualité de découpe des gabarits.
En mêlant technique ancestrale et nouvelles technologies, en présentant une machine à coudre comme étant à l'origine d'un vitrail, ce projet parle des outils anciens et de ceux d'aujourd'hui, des outils réels et fantasmés.
RESILIENCE
Verre extra-clair, collage UV, plateau en grès noir émaillé, Aloe Vera, 2015
photo François Golfier
encre de Chine, 2015
crayon sur papier, 2015
Résilience est un vase. Un pot de fleur. Plutôt un pot de racines. Des bris de verre dans lesquels la vie pousse et étend ses racines pour cicatriser les morceaux cassés. Résilience est un acte, un rituel qui participe à un processus de reconstruction.
Le terme de résilience désigne à l’origine une caractéristique mécanique définissant la résistance aux chocs d’un matériau et sa capacité à se remettre en forme après une déformation. Par extension, la notion de résilience signifie en psychologie le fait de transformer les conséquences d’un événement difficile en force pour surmonter l’épreuve et se reconstruire. Cette capacité indique une pensée de la vie en termes de devenir, d’évolution, de mouvement vers l’avant. Ce projet est né de l’observation d’un parallèle fort entre le développement aléatoire des racines et celui des fissures. Une correspondance, un écho, le dessin d’une ligne que rien ne détermine.
Par leur caractère aléatoire, les fissures apportent une singularité, une sensibilité, une certaine humanité à un matériau qui, de par son aspect lisse, transparent et qui ne tolère pas de défauts, peut parfois renvoyer une image aseptisée et froide. Résilience est issu de cette thématique et entend jouer de la fragilité du verre en soulignant la beauté esthétique du verre brisé ou fissuré.
CONTACT
CONTEMPLATION
verre soufflé, 2015
photos François Golfier
dessins préparatoires, 2015
labyrinthe, motif, 2015
Tout ce que nous voyons cache quelque chose d’autre." René Magritte
Se laisser aller à la contemplation devant une installation lumineuse qui paraît simple au premier abord lorsqu’elle est éteinte, et qui prend tout son sens allumée en projetant une ombre particulière au sol. La lumière génère du sens, et révèle la présence de l’absence.
Elle révèle un tapis. Qui n’est jamais réellement présent. Mais qui va permettre à notre esprit de vagabonder, d’errer, de méditer. Tout en essayant de retrouver notre chemin, sans jamais trouver réellement une issue à notre pensée.
EN TETE A TETE
verre soufflé, 2015
photos François Golfier
recherches, 2015
Une bouteille à apprécier à deux. Elle permet de déguster ou de contenir un apéritif maison ou un spiritueux, et met en avant le dosage de l’alcool.
RACONTE-MOI UNE EPAVE
Verre soufflé, 2014
Photos François Golfier
Raconte-moi l’histoire d’une épave... est un projet de verres incitant à dialoguer autour d’épaves de bateaux qui ne sont pas visibles au premier abord. Ils permettent de se souvenir et d’apprendre autour d’un verre.
J’aime qu’un objet raconte plus que sa première apparence, que l’on puisse s’inventer des histoires apportant du sens à son quotidien. J’ai besoin de m’entourer d’objets qui me correspondent. Créer des objets permet à mon travail personnel de s’élaborer petit à petit. Le verre permet un travail de textures, de matières et de couleurs que j’aime développer. Il permet de mêler art et objet, de réaliser un travail d’une extrême finesse et de jouer avec les effets de transparence, de lumière.
BE~E
verre au chalumeau, 2015
photos François Golfier
"Capturer l’instant en cours, une communauté multiple, rassurante parfois effrayante."
Projet qui oppose le travail de l’abeille dans un environnement connu, apprivoisé et un essaim venu se poser sur une fenêtre de notre maison, notre environnement.
CONTACT
etcebruitla.canalblog.com
page facebook : etcebruitla
VINGT DEUX
Exposition collective de verre ultra-contemporain des 10 compagnons verriers européens du Cerfav, issus de la promotion 2015.
du 18 juillet au 31 octobre 2015
à La Compagnie des Verriers
Vannes-le-Châtel 54112
Lucie Balança, Manuel Diemer, Arnaud Folliot, Maité Fouilhé, Julie Gilbert, Vianney Jolivet, Emmy Lagobe, Laura Parisot, Aline Thibault, Floriane Tourrilhes