Publié le 22 décembre 2023

Une innovation transférée vers la formation au Cerfav : création d’un nouveau protocole de masquage pour réaliser le sablage de pièces en verre

Ambre Camus, technicienne de laboratoire au sein du pôle R&D du Cerfav et Loïc Ortega, responsable de notre atelier parachèvement, ont mis en place un protocole de masquage applicable pour la réalisation du sablage du verre. Les stagiaires en formation « créateur verrier » vont tester le dispositif pour créer des pièces artistiques.

De l’idée à la réalisation

Ambre Camus : « Au sein du pôle R&D, nous avons réalisé une prestation qui demandait de sabler un décor sur une face bombée d’une pièce en verre. Lors de la pose du masque de sablage, de fines zones non masquées sont apparues entre les jonctions des décors. Nous avons effectué plusieurs essais avec des scotchs pour masquer ces zones mais la pose du scotch n’était pas pratique et des décollements lors du sablage sont apparus. Philippe Laurent, responsable QHSE et membre de l’équipe R&D en charge des prestations, a eu l’idée d’utiliser un verni qui pourrait combler les zones difficilement accessibles et fines. Comme l’essai a été concluant, nous nous sommes dit que ça serait utile de proposer cette méthode aux élèves du Cerfav. »

Une découverte transférée au pôle formation avec de premiers tests

Loïc Ortega, formateur et guidant technique en parachèvement : « Le transfert est encore en cours. On commence par faire des essais pour réaliser un décor par enlèvement de matière. Ça ne fonctionne pas lorsque le verni est très liquide, nous allons essayer sous forme de gelée. J’ai proposé à l’un de nos élèves en « créateur verrier », Gaëtan Oheix, de tester cela sur ses pièces.
L’objectif est de créer des lignes sur des formes sphériques, ce qui s’avère complexe en utilisant du scotch. Le verni va partout, et s’adapte aux creux, aux bosses … sans problème.»

Les résultats et la suite à donner

Loïc Ortega : « Les pièces vont être sablées et nous allons pouvoir observer le résultat sur une création. Ce procédé est adapté à des pièces artistiques, avec une réalisation complexe, notamment en utilisant des courbes plutôt que des tracés linéaires avec des cottes établies comme en CAP. Nous allons pouvoir l’appliquer à des créations et le faire tester à plusieurs élèves. Nous leur donnons des directives et ensuite, nous les laissons utiliser la technique de façon autonome. »

Ambre Camus et Loïc Ortega ont rédigé un protocole pour aider nos stagiaires à suivre les étapes de masquages et laisser libre cours à leur imagination !

Titre du formulaire de contact